La quête de l'imperceptible guide mon travail de peintre.

« La terre et l’air sont des sujets récurrents dans mon travail de peintre. Je me nourris des visions mémorisées, souvent vécues, parfois rêvées, du paysage des Préalpes qui m’entoure depuis mon enfance. Mon travail consiste en une « transcription picturale » des relations, de la dualité entre le ciel et les visions de paysages. L’air est l'un des plus beaux sujets pour un peintre car il relève de l’imperceptible. Ma volonté n’est pas de peindre une montagne, mais l’air qu’il y a entre le peintre et la montagne.

Comment peindre l’imperceptible ? Avec la couleur et la matière, bien sûr, mais aussi avec la représentation de différents moments atmosphériques : légers mouvements aériens, nuages, fétus emportés dans le courant, mouvements de lumières, tout cela dans des interventions minimalistes.

ˮ Un simple souffle, un noeud léger de l’air ˮ, comme l’écrit le poète Philippe Jaccottet.

Cette quête de l’imperceptible guide mon travail de peintre. »